Bruno Lafon : construire autrement, penser loin
À Biganos, l’urbanisme n’est pas une affaire de promoteurs, mais de vision.
Depuis plus de quinze ans, Bruno Lafon façonne une politique de construction qui fait de la commune un territoire pilote de l’urbanisme durable sur le Bassin d’Arcachon.
Ses décisions n’ont jamais relevé du hasard : elles traduisent une conviction profonde – bâtir, oui, mais bâtir intelligemment, durablement, humainement.
Anticiper plutôt que subir
Dès le début de son premier mandat, Bruno Lafon a compris que Biganos ne pouvait échapper à la pression démographique.
Mais au lieu de céder à une urbanisation rapide, il a choisi la voie la plus difficile : maîtriser la croissance, imposer des règles ambitieuses, et faire de chaque opération une démonstration d’équilibre entre habitat et environnement.
Ce positionnement courageux s’est incarné dans deux projets majeurs : la ZAC Nouvelle R et le programme Quartus, deux chantiers structurants qui traduisent la cohérence de sa politique depuis plus d’une décennie.
Nouvelle R : la ville qui dialogue avec la nature
Sous l’impulsion directe de Bruno Lafon, la ZAC Nouvelle R n’a pas été conçue comme une simple extension urbaine, mais comme une réinterprétation du modèle de ville durable.
Le maire y a personnellement défendu :
- l’usage de matériaux biosourcés et locaux (terre crue, chanvre, bois du massif landais) ;
- la limitation stricte de l’artificialisation des sols ;
- la végétalisation systématique des espaces publics et privés ;
- une gestion naturelle des eaux pluviales par infiltration ;
- et surtout, la mixité sociale et intergénérationnelle.
Ces choix, souvent contestés pour leur coût ou leur lenteur, ont tenu grâce à sa détermination : refuser la facilité du “tout-béton” pour bâtir une identité urbaine ancrée dans le vivant.
Nouvelle R n’est pas une ZAC de promoteurs : c’est une ZAC de convictions.
Quartus : l’innovation constructive encadrée par la vision politique
Bruno Lafon a ensuite poursuivi cette logique avec le projet Quartus, vitrine d’une construction bioclimatique nouvelle génération.
Là encore, la mairie a gardé la main sur le cahier des charges : recours massif au bois et au chanvre, toitures végétalisées, espaces partagés, mobilités douces.
Le maire a imposé une vision d’ensemble où le bâti s’efface devant le cadre de vie.
Les choix opérés depuis les premières études traduisent une même ligne directrice : intégrer la nature dans la ville, pas la reléguer à sa périphérie.
La constance d’une vision
Ce qui distingue Bruno Lafon, c’est la durée.
Dans un contexte de pressions économiques et foncières intenses, il n’a jamais renoncé à cette exigence écologique.
Il a tenu face aux lenteurs administratives, aux surcoûts initiaux, aux critiques sur la densité ou les matériaux.
Car pour lui, l’environnement n’est pas une variable d’ajustement : c’est le socle de la politique communale.
Ses choix sont à la fois avant-gardistes et enracinés dans le bon sens boïen : préserver la forêt, valoriser le local, protéger la qualité de vie.
Un modèle pour les territoires
Aujourd’hui, Biganos fait figure d’exemple : les programmes Nouvelle R et Quartus démontrent qu’une ville moyenne peut innover sans se renier.
Bruno Lafon a fait de sa commune un laboratoire à ciel ouvert de la construction environnementale.
Il prouve qu’on peut allier attractivité, sobriété et humanité sans céder au mimétisme des métropoles.
Son courage politique se mesure dans le temps : tenir le cap, malgré la complexité, pour transmettre à la génération suivante une ville plus équilibrée, plus sobre, plus vivante.
C’est cela, l’empreinte de Bruno Lafon.
Pierre Jean G.
Les cyclistes peuvent relier Biganos à de nombreuses villes des alentours comme Audenge, Le Teich, Andernos, Gujan-Mestras, Arcachon ou encore le Cap Ferret. La piste est également un point de passage stratégique sur la Vélodyssée, la grande route cyclable de la côte atlantique.
De plus, une police de proximité favorise une meilleure compréhension des problématiques locales.
Chaque été, Biganos, une commune du Bassin d’Arcachon, célèbre ses racines à travers un événement unique : les Fêtes de la Ruralité.
Ce port, trait d’union entre l’arrière-pays et le littoral, fut un point d’exportation de la poix, une résine de pin déjà exploitée à l’époque romaine. Cette activité ancestrale a contribué à un recul précoce de la forêt de pins, marquant les prémices d’une économie basée sur l’exploitation des ressources locales.
colombages et en torchis, utilisaient des matériaux omniprésents. L’ajout décoratif de briques plates, parfois disposées en « feuilles de fougère », était à l’origine une astuce pratique pour utiliser des briques trop longues pour être posées horizontalement, témoignant de l’ingéniosité des bâtisseurs de l’époque.
