Le
Journal
De Biganos
12. septembre 2025 · Commentaires fermés sur La piste cyclable de Biganos : un atout touristique ? · Catégories: Articles


La piste cyclable de Biganos : un atout touristique ?

 

Située à l’entrée du Bassin d’Arcachon, Biganos est traversée par une piste cyclable qui est bien plus qu’une simple route pour vélos : c’est un véritable atout touristique.

Elle longe des forêts, des ports typiques et la rivière La Leyre, attirant de plus en plus de visiteurs chaque année.
C’est l’endroit parfait pour une balade en famille en toute sécurité, mais aussi un chemin idéal pour les sportifs et les cyclotouristes.

Les cyclistes peuvent relier Biganos à de nombreuses villes des alentours comme Audenge, Le Teich, Andernos, Gujan-Mestras, Arcachon ou encore le Cap Ferret. La piste est également un point de passage stratégique sur la Vélodyssée, la grande route cyclable de la côte atlantique.

Cette piste ne sert pas seulement aux loisirs, elle est aussi un moteur pour l’économie locale. Elle encourage les cyclistes à s’arrêter dans les cafés, restaurants et commerces de la ville, ce qui dynamise l’activité. Avec ses panneaux d’information et ses aires de repos, elle met en valeur le patrimoine naturel et culturel de la région.

 

Ici, le vélo est plus qu’un moyen de transport : il relie la nature, la culture et la convivialité.

Philip B.

05. septembre 2025 · Commentaires fermés sur L’importance cruciale d’une police municipale de proximité à Biganos · Catégories: Articles

L’importance cruciale d’une police municipale de proximité à Biganos

Dans le tissu complexe de nos communautés, la sécurité est un pilier fondamental.

Une police municipale de proximité à Biganos est bien plus qu’une simple force de maintien de l’ordre au niveau local.
Elle incarne une philosophie d’engagement et d’interaction avec la population via différentes actions.

Les actions de sensibilisation réalisées au sein des écoles et du collège permettent aux agents de ne pas être perçus uniquement comme des figures d’autorité, mais aussi comme des acteurs intégrés à la vie locale, connaissant les spécificités de notre territoire, nos habitants, nos enjeux et nos défis.

L’un des avantages majeurs de cette proximité est le renforcement du sentiment de sécurité.
Voir des agents patrouiller régulièrement, échanger avec les commerçants, être présents lors d’événements locaux, contribue à rassurer les habitants et à dissuader les actes de délinquance.

 

Cette visibilité crée un climat de confiance et encourage les citoyens à signaler plus facilement les problèmes ou les comportements suspects.
La participation citoyenne mise en place sur notre commune depuis 2023, en collaboration avec la gendarmerie en est un exemple flagrant.

 

De plus, une police de proximité favorise une meilleure compréhension des problématiques locales.
Nos agents, immergés dans notre environnement, sont plus à même d’identifier les sources de tensions, les zones sensibles et les besoins spécifiques en matière de sécurité.

Cette connaissance fine du terrain nous permet une intervention plus adaptée et ciblée, privilégiant souvent la prévention et la médiation avant la répression.

 

Le lien social est également renforcé par cette approche.
Nos policiers municipaux deviennent des interlocuteurs privilégiés, des personnes ressources vers lesquelles les citoyens peuvent se tourner pour des questions de sécurité, mais aussi parfois pour d’autres préoccupations relevant de la vie locale.
Cette relation de confiance mutuelle facilite la communication et la collaboration entre la population et notre police.

 

 

 

 

 

 

L’importance de notre police municipale ne saurait être sous-estimée car en matière de sécurité, rien n’est jamais définitivement acquis. Notre police municipale, consciente de cette réalité, reste vigilante et mobilisée à chaque instant pour assurer la tranquillité de notre communauté.

 

                   Alain P.

28. août 2025 · Commentaires fermés sur Les Fêtes de la Ruralité à Biganos : L’histoire et les traditions d’un village en fête · Catégories: Articles

Les Fêtes de la Ruralité à Biganos : L’histoire et les traditions d’un village en fête

Chaque été, Biganos, une commune du Bassin d’Arcachon, célèbre ses racines à travers un événement unique : les Fêtes de la Ruralité.
Cet article vous présente l’histoire de cette célébration et les traditions qui la rendent si spéciale.

 

Une fête pas comme les autres

Créée en 2008, la Fête de la Ruralité de Biganos est un rendez-vous estival incontournable. Elle se distingue des autres événements de la région en mettant à l’honneur l’agriculture, les métiers de la forêt et les traditions d’autrefois.

Le temps d’un week-end, le parc Lecoq se transforme en une véritable ferme géante. On peut y voir d’anciens tracteurs, des animaux, et l’on y sent les bonnes odeurs de pain chaud et de plats traditionnels. C’est l’occasion de découvrir un Bassin d’Arcachon qui n’est pas seulement tourné vers la mer, mais aussi vers la terre.

 

De l’idée d’un quartier à un événement majeur

Au début des années 2000, l’idée de réaliser dans le quartier de Vigneau une fête de quartier sera à l’origine d’une manifestation majeur de notre ville.

Sous l’impulsion de Bruno Lafon, quelques habitants ont organisé une fête de quartier dans la chênaie, avec des compétitions variées (lancer de béret, course en sac, etc.) agrémenté d’un repas gascon.

Des passionnés de machines agricoles anciennes ont également profité de l’occasion pour créer l’association des mécanos de vigneau et remettre en marche une batteuse qui se trouvait dans la grange de Bruno Lafon.
Le succès de cette fête de quartier a été tel que Bruno Lafon a eu l’idée de la déplacer au parc Lecoq pour qu’un plus grand nombre de personnes puisse en profiter.

Les adhérents de l’association ont ainsi décidé de mettre en valeur les vieux outils de la ferme pour les faire découvrir aux jeunes générations. Ce projet, un peu fou au départ, a finalement donné naissance en 2008 à la Fête de la Ruralité.

Surnommée affectueusement « la Rura' », cette fête a rapidement trouvé son public. Depuis 2009, elle est devenue un événement phare de l’été, un rendez-vous familial où l’on se rassemble pour se rappeler les traditions et le savoir-faire d’antan.

Un programme riche en découvertes

Pendant les fêtes, le parc Lecoq devient une immense foire en plein air. Le programme est rempli d’activités pour tous :

  • Démonstrations : On peut voir une ancienne moissonneuse-batteuse en marche ou assister à la cuisson du pain dans un four traditionnel.
  • Marchés : Un marché artisanal et un marché de producteurs locaux vous permettent de découvrir les produits de la région, du miel au fromage en passant par le vin.
  • Repas et musique : Les visiteurs se retrouvent autour de grandes tables pour déguster des plats traditionnels de la Gascogne. Des groupes de musique locaux, appelés « bandas », animent le repas pour une ambiance festive.
  • Spectacles : En fin de journée, des spectacles de rue et des concerts transforment le parc en une fête foraine d’antan. Les festivités se terminent par un bal et un feu d’artifice.

Un travail d’équipe

Le succès de cette fête est le fruit du travail de toute une communauté. Agriculteurs, artisans, artistes, partenaires et plus de 170 bénévoles s’unissent pour organiser l’événement. De nombreuses familles de Biganos sont impliquées.

Cet esprit de solidarité est le cœur de l’événement. C’est un moment de partage où les jeunes apprennent des anciens, et où tout le monde se retrouve pour échanger et célébrer. Une fête qui continue de grandir

En moins de vingt ans, la Fête de la Ruralité est passée d’une petite fête locale à un événement majeur qui attire des milliers de visiteurs. En 2024, près de 18 000 personnes y ont participé.

 

Chaque année, la fête propose de nouvelles activités, comme des ateliers de poterie ou de forge. L’objectif reste le même : partager, transmettre et célébrer les racines rurales de la région. C’est la promesse que les traditions continueront de vivre pour les générations à venir.

 

 

 

Pierre jean G.

25. août 2025 · Commentaires fermés sur Biganos : Un creuset d’histoire et de patrimoine · Catégories: Articles

Biganos : Un creuset d’histoire et de patrimoine

Biganos, commune du Pays de Buch et localité emblématique du bassin d’Arcachon, est un véritable palimpseste historique où chaque rue, chaque quartier et chaque paysage révèle une strate de son passé. Comme le souligne le maire Bruno Lafon, arpenter la ville, c’est marcher sur les traces d’une histoire façonnée par ses ressources et sa position géographique stratégique.

Des origines antiques à la Révolution industrielle

Située à l’entrée du delta de la Leyre, au sein du Parc naturel régional des Landes de Gascogne, Biganos a vu ses premières installations humaines se densifier à l’ère gallo-romaine autour du port de Boïos. Ce port, trait d’union entre l’arrière-pays et le littoral, fut un point d’exportation de la poix, une résine de pin déjà exploitée à l’époque romaine. Cette activité ancestrale a contribué à un recul précoce de la forêt de pins, marquant les prémices d’une économie basée sur l’exploitation des ressources locales.

 

 

Pendant des siècles, l’activité principale de Biganos fut agropastorale, complétée par la pêche et le fonctionnement de nombreux moulins. L’architecture locale reflète cette dépendance aux ressources disponibles : les maisons traditionnelles de la lande, construites en bois à colombages et en torchis, utilisaient des matériaux omniprésents. L’ajout décoratif de briques plates, parfois disposées en « feuilles de fougère », était à l’origine une astuce pratique pour utiliser des briques trop longues pour être posées horizontalement, témoignant de l’ingéniosité des bâtisseurs de l’époque.

 

La Révolution industrielle et la naissance de la ville moderne

Le XIXe siècle fut le théâtre d’une transformation radicale pour Biganos. Si des initiatives d’assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne émergent dès le XVIIIe siècle, c’est la loi impériale de 1857 sous Napoléon III qui catalyse la création de l’immense forêt de pins, ouvrant la voie à une nouvelle ère industrielle. La sylviculture et les filières de transformation du bois s’imposent alors comme les activités économiques majeures.

Le dynamisme de la ville s’incarne dans les nombreuses entreprises qui ont vu le jour en exploitant ses richesses naturelles :

  • La Verrerie de Capsus (1816-1880) : Utilisant le sable de silice et le bois, elle produisait du verre. Son ancien site a laissé place au Parc Lecoq, aujourd’hui un cœur vert et lieu de rassemblement.
  • Les Forges de Pontnau (jusqu’en 1914) : Elles exploitaient la « garluche » ou pierre de fer, le charbon de bois et l’énergie hydraulique.
  • Les Tuileries et Briqueteries : L’argile locale a permis le développement d’une industrie prospère, faisant la renommée de la « brique de Biganos », encore visible dans les maisons traditionnelles.
  • L’industrie papetière : Un premier moulin à papier, construit par la société Loze, a été le précurseur d’une activité qui allait définir une partie de l’identité de Biganos.

 

L’arrivée du chemin de fer en 1842, avec la gare de Facture, fut un accélérateur majeur de cet essor industriel. La gare, autrefois un grand centre de tri de marchandises, est aujourd’hui la troisième de Gironde en nombre de voyageurs, témoignant de son importance continue.

Facture : Cité industrielle et laboratoire social

Le quartier de Facture est indissociable de l’essor de l’industrie papetière. En 1928, une usine de production de papier kraft pour l’emballage s’y installe. Aujourd’hui, connue sous le nom de Smurfit Westrock, elle reste l’un des premiers producteurs européens de papier. Son développement a attiré une main-d’œuvre importante, et avec elle, un modèle social singulier.

Dans la lignée du « nouveau paternalisme » promu par le groupe Saint-Gobain, l’entreprise a cultivé un « rapport de fidélité » avec ses employés. Les salaires élevés, la construction de logements pour les cadres et les ouvriers, ou encore l’existence d’une coopérative et d’une station-service à prix réduits, ont contribué à un sentiment d’appartenance fort.

 

Autour d’une école primaire, une cité ouvrière de 72 logements a été édifiée, créant un tissu urbain distinctif et renforçant le lien entre le lieu de travail et la vie quotidienne.

Un héritage vivant

Aujourd’hui, Biganos se positionne comme une ville-carrefour dynamique. Son histoire se lit encore à travers ses lieux emblématiques : la tour du Castéra, les statues de vaches du rond-point de Vigneau, le rond point du puit de Biganos ou les célébrations de messes de plein air qui perpétuent la tradition.

Bien que le passé industriel ait laissé des traces, la ville a su valoriser son identité, façonnée par l’exploitation du bois, de la terre et de l’eau. Avec ses infrastructures modernes, elle continue d’attirer de nouveaux habitants tout en veillant à préserver sa mémoire collective, créant ainsi un pont entre son riche passé et son avenir prometteur.

 

                                                                        Pierre Jean G. & Alain P.

avec l’aide de nombreux articles sur internet 
21. août 2025 · Commentaires fermés sur Le Port des Tuiles : un voyage dans le temps · Catégories: Articles

Le Port des Tuiles : un voyage dans le temps

 

 

Imagine un lieu secret, niché au bord de la rivière Leyre. Ce n’est pas un port comme les autres, mais un véritable trésor qui a gardé en mémoire des histoires incroyables. Bienvenue au Port des Tuiles de Biganos, où l’argile et les huîtres racontent l’histoire d’un territoire entier !

                 

De l’argile… à la tuile !

Au XIXe siècle, les habitants de Biganos avaient le nez dans la terre… pour une bonne raison ! La Leyre regorgeait d’argile de super qualité, parfaite pour fabriquer des tuiles.

  • 1879 : la grande année

À cette époque, pas moins de 18 tuileries artisanales fonctionnaient à plein régime, transformant l’argile en précieux « or rouge ». Le secret de la tuile

Le processus était un vrai jeu d’enfant… mais qui demandait beaucoup de muscle ! L’argile était extraite, malaxée, moulée, séchée, puis cuite dans d’énormes fours.

 

 

Le résultat ? La fameuse tuile canal, très prisée pour les toits, mais aussi… pour une utilisation bien plus surprenante !

Le Port des Tuiles : le maillon manquant de la chaîne

C’est ici que le port entre en scène. Il servait de lieu de stockage pour toutes ces tuiles, qui attendaient d’être livrées aux ostréiculteurs. Chaque été, des centaines de milliers de tuiles formaient de véritables remparts ocres au bord de la rivière. Des chalands à fond plat venaient les charger pour les transporter vers les parcs à huîtres du Bassin d’Arcachon.

Un ancien ouvrier, Marius, se souvient avec le sourire : « Quand on était gosse, on aidait à la chaux. On gagnait 20 sous à la brouette. Le père râlait quand on laissait couler le badigeon ! »

Des tuiles… pour les huîtres !

Pourquoi les huîtres s’intéressaient-elles autant aux tuiles ? C’est là que réside le véritable génie local !
Pendant des décennies, les ostréiculteurs du Bassin d’Arcachon ont utilisé une méthode astucieuse : ils enduisaient les tuiles d’un mélange de chaux, de sable et d’huile. Cette surface rugueuse et blanche, disposée sur des racks, servait d’aimant pour le naissain, c’est-à-dire les larves d’huîtres ! Au printemps, ces dernières s’y accrochaient naturellement pour grandir.

Un port pas comme les autres

Avant d’être un centre industriel, le Port des Tuiles a eu plusieurs vies :

  • Un port de pèlerins : Bien avant les tuiles, le site accueillait les pèlerins en route pour Compostelle. Au VIIIe siècle, une communauté religieuse y avait même établi le Prieuré de Comprian, qui rayonnait sur tout le Pays de Buch.

  • Une ferme géante :
    L’été, le port se transformait en véritable passage pour les troupeaux de vaches qui traversaient la Leyre à marée basse. Une sorte de micro-économie circulaire avant l’heure !
    Des cabanes multicolores : Les cabanes ostréicoles, d’abord construites avec des matériaux de récupération, sont aujourd’hui devenues des symboles du patrimoine local. Peintes de couleurs vives, elles donnent un charme fou au port.

Un trésor bien vivant !

Aujourd’hui, si la production de tuiles a laissé place aux collecteurs en plastique, le Port des Tuiles, lui, est bien vivant ! Classé et protégé, il est devenu un témoin millénaire de la richesse de son territoire. Il nous rappelle que l’ingéniosité locale est partout, transformant de l’argile en richesse et de la chaux en savoir-faire.
Même si les chalands ne transportent plus de tuiles, le Port des Tuiles continue de transporter des histoires et des souvenirs.

 

Pierre Jean G.